Portrait d’entreprise engagée : Concentrix

FACE Angers Loire donne la parole aux entreprises dont l’engagement se traduit par la présence de ses collaborateur.trice.s lors de nos différentes actions et événements. Concentrix ouvre le bal avec la première édition des Portraits d’entreprises engagées. Nadège Gil, responsable recrutement et  Maud Bristow, responsable de la communication, nous parlent de l’engagement de l’entreprise auprès de tous ceux qui font la diversité.

 

 

Un mot sur le groupe Concentrix

Stream International Inc. est une Société qui appartient au groupe Concentrix, leader mondial dans les services d’assistance utilisateurs à distance. Nous gérons des centres de relations clients pour le compte de donneurs d’ordres dans les secteurs de l’informatique, du multimédia, des télécoms et des services.

 

Qu’est ce qui motive l’engagement de votre entreprise dans les actions de FACE Angers Loire ?

 

Notre culture d’entreprise se fonde sur des valeurs fortes : l’Engagement, l’Adhésion, le Respect, l’Excellence et… la Diversité, entendue dans son acception la plus large. C’est donc auprès de tous ceux qui font la diversité que l’entreprise s’engage. L’entreprise a été l’une des pionnières à signer une charte de la diversité. Nous nous engageons sur des axes de recrutement et d’intégration basés sur des critères de compétences. Diversité, intégration et maintien des salariés en situation de handicap, égalité hommes/femmes sont au cœur de nos préoccupations, de nos engagements RH et opérationnels depuis toujours et sont un véritable atout concurrentiel dans notre domaine d’activité.

La promotion de la diversité et de l’égalité des chances passe par des actions de recrutement ciblées : partenariats locaux avec les Cap Emploi pour toucher le public des travailleurs handicapés, les missions locales pour toucher un public jeune parfois sans qualification, des associations de femmes pour élargir leur accession à nos métiers techniques, une présence régulière dans les salons spécialisés de l’emploi (diversité, handicap, séniors).

C’est donc tout naturellement que nous avons souhaité nous investir auprès du Club d’entreprises FACE Angers Loire, un des acteurs majeurs local, menant des actions concrètes en faveur de la diversité et de la lutte contre toute forme d’exclusion et de discrimination.

 

Photo d’illustration

Dans quelles actions du Club votre entreprise s’est-elle investie ?

 

Ensemble, nous nous sommes engagés au travers de différentes actions comme le parrainage, la simulation d’entretien ou encore l’entretien-conseil.

Par une approche pragmatique, bienveillante et un accompagnement individuel, personnalisé, ces rencontres sont des moments privilégiés d’échange permettant aux personnes accompagnées de gagner en confiance en leur permettant de construire un parcours plus sécurisé et d’améliorer leur employabilité. Ces actions renforcent notre engagement social, nous permettent le partage d’expérience et de méthodologie avec d’autres partenaires.

 

Faire le choix de la diversité, c’est apporter des solutions aux problématiques de recrutement, encourager l’accès ou le retour à l’emploi, faciliter la promotion interne et favoriser le management de proximité.

Nous profitons de cette tribune pour remercier FACE Angers Loire pour le travail effectué et la confiance qu’elle nous porte.

Nos ambitions pour les années à venir ? Poursuivre le développement de nos partenariats afin de continuer à valoriser la diversité et lutter contre la discrimination.

 

Une action, une initiative que vous aimeriez voir naître sur le territoire angevin ?

 

Initiative que nous aimerions voir naître sur le territoire angevin : Echange de bonnes pratiques sur des problématiques récurrentes et sur des actions innovantes. « Le club de la relation humaine »

 

 

Merci à Concentrix pour son engagement et son implication dans les différentes actions du Club.

 

Le numérique au service du développement des compétences et de la qualité de vie au travail

Dans un contexte de digitalisation, de transformation des métiers et de la valeur Travail, le numérique apparaît aujourd’hui comme un outil indispensable au service du développement des compétences et de la qualité de vie au travail. Mais comment l’utiliser ? Jeudi 29 novembre, lors du dernier petit déjeuner RSE de l’année, Virginie Désert-Beurton, dirigeante de Valeurs&Co, a apporté des éclairages aux entreprises présentes. Echanges de pratiques et pistes de réflexion étaient au rendez-vous.

 

Le numérique au service du développement des compétences

 

En matière de formation et d’apprentissage, le numérique se veut facilitant. Ainsi, le savoir de l’entreprise peut s’organiser grâce à des outils de knowledge management. Des dispositifs au service de la montée en compétences tels que l’e-learning et la réalité augmentée et virtuelle ont aussi déjà fait leurs preuves. Le serious game permet, quant à lui, d’introduire du jeu dans les parcours d’apprentissage. Son côté ludique favorise la participation des collaborateur.trice.s et permet de jouer sur leurs émotions.

Tous ces outils que nous utilisons déjà ou très bientôt doivent être mixés afin de s’adapter à tous les profils au sein de l’organisation. Car si l’ensemble de l’entreprise réalise le même test pour mesurer la maturité numérique des collaborateur.trice.s, les formations doivent se marier avec les différents métiers et niveaux des utilisateurs.

Le numérique représente également une aide à l’évaluation des compétences. Il est capable de capter les savoirs et compétences développés par les salarié.e.s en dehors de leurs missions initiales et de faire émerger un vrai panel d’atouts et de compétences disponibles dans l’entreprise.

Toutefois, Virginie Désert-Beurton nous alerte sur la question de l’utilisation des différents outils et logiciels dans ce processus d’évaluation. La limite reposerait sur la conception de l’algorithme. Il est en effet pensé, écrit et codé par des humains; des biais sont donc intégrés dès sa création. D’où une attention très particulière à porter sur les indicateurs de référence insérés dans l’outil.

L’intervention de Virginie se poursuit en abordant le lien entre la gestion des talents, leur détection et le numérique. Celui-ci sert par ailleurs à la mobilité et la gestion des carrières à travers la visualisation des parcours internes, au télétravail ou au nomadisme.

 

Numérique et qualité de vie au travail

 

Grand enjeu du monde du travail, la qualité de vie au travail repose sur des caractéristiques objectives et sur la perception de chacun. Il est utile d’avoir recours aux outils numériques afin d’agir sur la circulation de l’information, les conditions de travail, le relationnel, l’équilibre entre vies professionnelle et personnelle ou encore l’organisation du travail.

Avec des objectifs propres (échanger, maximiser la veille, stimuler la créativité …), de nombreuses entreprises se structurent autour d’un Réseau Social d’Entreprise. Outil au service de la QVT, il s’avère toutefois inefficace s’il n’a pas été correctement pensé, si les salarié.e.s n’ont pas été impliqué.e.s dans sa conception et/ou s’ils ne sont pas accompagné.e.s dans le changement. Sa mise en place nécessite ainsi une réflexion profonde et collective ainsi qu’un accompagnement afin qu’il ne se superpose pas aux outils déjà existants et qu’il puisse servir son objectif premier.

« Comment mettre le numérique au service du développement des compétences et de la qualité de vie au travail ? »

Le numérique, responsable et facilitateur de la transformation digitale

 

Dans les années à venir, l’impact des technologies numériques sur le travail dépendra de la faculté des collaborateur.trice.s à intégrer les compétences requises et de l’efficacité des systèmes de formation et d’accompagnement. Le numérique se diffuse à l’ensemble de l’économie et des fonctions de l’entreprise et son système ne marchera que s’il est collectivement porté par tous.

« Le numérique est un outil permettant d’inventer de nouveaux modèles productifs et organisationnels. Charge à nous de les identifier et de tendre vers ceux qui nous semblent collectivement préférables. »

La Fabrique (Numérique et emploi : Quel bilan ?)

 

Merci à la WISE’Factory d’avoir accueilli ce rendez-vous.

Le bien-être au coeur de la recherche d’emploi

Depuis le 1er octobre, 8 chercheur.se.s d’emploi bénéficient d’un accompagnement renforcé mis en place par FACE Angers Loire. Chaque jour, ils participent à des ateliers collectifs et individuels animés par des professionnel.le.s d’entreprise. La quatrième semaine est l’occasion d’aborder le sujet du bien-être et d’échanger à propos d’un équilibre de vie qui peut être bouleversé en période de recherche d’emploi.

Faire place au bien-être lors de sa recherche d’emploi

 

Lundi 22 octobre, Charlotte Prunet, dirigeante de S’Capad Santé, a animé l’atelier “Recherche d’emploi et équilibre de vie”.

9h, la journée débute pour les participant.e.s mais déjà, ils abordent la question du sommeil. Charlotte Prunet illustre alors les différentes phases de sommeil et moments de repos à travers le schéma du train de l’endormissement. Un moyen de les sensibiliser au fait que dormir ne signifie pas forcément se reposer.

Et de faire le pont avec la question du stress engendré par la recherche d’emploi. Cette situation peut, en effet, impacter la qualité de l’endormissement et du sommeil. D’où la nécessité, pour la professionnelle, de prendre du temps pour soi et de faire une activité source de bien-être. Lire un livre, se promener, faire du sport, s’adonner à une activité qui fait du bien se présentent alors comme des moyens de se décharger de ces tensions.

A côté des moments de détente nécessaires, l’alimentation apparaît également comme une condition de bien-être. A travers un exercice dans lequel les candidat.e.s doivent replacer des plats sur un graphique, Charlotte Prunet évoque la nécessité de bien manger. Elle recommande ainsi de garder une alimentation saine pour être plus efficace.

Cet atelier a permis à nos chercheur.se.s d’emploi d’intégrer que « Le plus important, c’est le plaisir et votre qualité de vie ».

 

Un après-midi sous le signe de la bienveillance

 

Après le bien-être (et une pause déjeuner), place à la bienveillance avec Carine Moreau, conseillère en image. Une habituée de l’action puisqu’elle intervient, bénévolement, dans le cadre de l’accompagnement à l’emploi dédié aux 45 ans et + depuis la première édition, en 2016.

13h, les candidat.e.s sont invité.e.s à prendre un café afin de faire connaissance. Mais, le conseil en image, qu’est-ce que c’est ? Pour expliquer son métier, Carine Moreau adresse un clin d’oeil à une célèbre brésilienne et son “Ma chérie”. Elle leur demande ensuite de remplir un document (couleur des yeux, teint, cheveux, etc.) pour aborder le sujet de la couleur.

Durant cet atelier, exit les tables, la conseillère en image installe un cercle cosy avec des chaises. Elle est également venue avec deux miroirs et des tissus colorés. L’atmosphère est propice aux échanges sincères et aux partages d’expériences à propos du changement de vie professionnelle (et personnelle). “Il faut se dire que la vie, c’est comme des chapitres à écrire, il faut remettre du positif malgré nos histoires. Nous avons tous vécu des hauts comme des bas.” souligne Carine Moreau face à une personne qui n’avait plus confiance en la vie.

Des paroles bienveillantes qu’elle utilise également quand il s’agit d’expliquer comment s’habiller pour aller à un entretien. Le but étant de choisir une tenue qui met le.la candidat.e en valeur physiquement et professionnellement. Elle souligne alors l’intérêt de se renseigner sur les codes vestimentaires de l’entreprise et celui de … la colorimétrie !

 

 

Un candidat est invité à s’asseoir en tenant un miroir. La conseillère en image porte plusieurs tissus près de son visage afin d’analyser les couleurs s’accordent au mieux avec son teint. Laquelle éclaire davantage ? Le but de la colorimétrie est ainsi de voir ce qui reflète le visage, ce qui l’illumine.

Dans la continuité de ceux basés sur la confiance en soi, l’atelier “Conseil en image” vise à accompagner les participant.e.s dans une démarche de mise en valeur. Au delà du processus de recherche d’emploi, il met l’accent sur l’humain.

 

Cette action est cofinancée par le Fonds social européen dans le cadre du programme “emploi et insertion” 2014-2020. Avec le soutien d’Angers Loire Métropole et de l’ALDEV.

De la responsabilité éducative des entreprises

Novembre est une période charnière pour des centaines de collègien.ne.s angevins qui s’apprêtent à fouler le sol de l’entreprise dans le cadre d’un stage découverte. L’occasion d’aborder le sujet de la responsabilité éducative des entreprises. Comment mieux impliquer les entreprises en tant qu’acteurs dans l’éducation ? Le think tank Vers Le Haut, a publié un rapport “ Manifeste pour la responsabilité éducative de l’entreprise” qui propose des idées et actions pour aller dans ce sens.

 

Des recommandations parties d’un constat

 

  • Jeunes, parents et chefs d’entreprises estiment que l’entreprise n’est pas suffisamment impliquée dans le système éducatif.
  • 1 chef d’entreprise sur 5 considère que le système éducatif est adapté au monde du travail.
  • Seulement 29% des jeunes considèrent que les entreprises leur font suffisamment confiance.

 

Ces chiffres (issus du baromètre Jeunesse&Confiance, 2017) illustrent l’important écart entre les jeunes et le monde de l’entreprise. Une distance qui, selon le rapport, engendrerait un taux de chômage élevé, une désorientation, un mauvais discernement des talents et des compétences.

 

A ce constat s’ajoute que les jeunes attendent des entreprises qu’elles agissent et qu’elles ne soient pas simplement des parties prenantes, face aux grands défis du monde tel que celui de l’Education. En effet, 83% des millenials considèrent que les entreprises doivent s’engager dans la résolution des problèmes de société.

 

De son enquête, Vers Le Haut tire deux enseignements. Si les entreprises ont déjà développé des actions à fort impact éducatif, ces dernières ne sont toutefois pas coordonnées et ne s’inscrivent pas dans une vision stratégique de long terme.

“Le rôle éducatif des entreprises n’est pensé ni par les entreprises, ni par les acteurs du monde éducatif”.

 

De la bonne volonté à la vision stratégique

 

Pour que les entreprises affirment leur position d’acteurs clés de l’éducation et qu’elles se saisissent de leur responsabilité éducative, Vers Le Haut à identifier 10 points d’impact potentiels de l’entreprise dans l’éducation.

 

Zoom sur des initiatives existantes

 

En matière d’orientation, le Think Tank propose des mesures en faveur de l’accueil des stagiaires de troisième et d’évaluation de la satisfaction des élèves mais également pour la connaissance des métiers à travers des interventions dans les établissements scolaires. Dans ce cadre, FACE et ses entreprises engagées participent à la découverte des métiers techniques et industriels avec Teknik. Le programme s’articule entre immersion dans des univers industriels et techniques, rencontres avec des collaborateurs et collaboratrices d’entreprise et conception de projet.

En terme de participation à la formation initiale, les propositions sont orientées vers l’apprentissage et les dispositifs de formation. L’occasion de citer les initiatives d’entreprises qui possèdent leurs propres écoles de formation et celles qui participent à la co-construction de ces dispositifs.  Sur le territoire angevin, les entreprises s’engagent pour l’initiation des collégiennes aux métiers et usages du numérique à travers le programme Wi-Filles.

 

Pour découvrir d’autres initiatives existantes ainsi que les idées et propositions de Vers le Haut, nous vous invitons à parcourir le ‘Manifeste pour la responsabilité éducative des entreprises”, un bel ouvrage qui donnera des clés aux entreprises pour s’engager en faveur de l’Education.

 

Dans les coulisses de l’accompagnement à l’emploi des 45 ans et plus

Ils.elles sont 8 et ont entre 50 et 61 ans. En octobre, ces chercheur.se.s d’emploi participent à une session d’accompagnement intensif mis en place par FACE Angers Loire. Au programme : des ateliers individuels et collectifs animés par notre réseau d’entreprises engagées avant une mise en pratique professionnelle et des rencontres candidats-employeurs.
 

Un mois d’accompagnement à l’emploi

 
Les premiers jours sont l’occasion de dresser un bilan des compétences et du parcours professionnel, et de réviser les outils de candidature. Doucement, ces classiques de la recherche d’emploi cèdent leur place à des ateliers spécialement pensés pour les chercheur.se.s. Des professionnel.le.s interviennent sur divers sujets tels que la mobilité, l’entreprise d’aujourd’hui et le réseau.

L’accompagnement proposé par FACE Angers Loire s’intéresse aussi au quotidien des participant.e.s et à leur bien-être. Le chômage peut, en effet, représenter une épreuve pendant laquelle l’équilibre de vie est bouleversé. Ainsi, ils.elles sont sensibilisé.e.s et conseillé.e.s sur l’importance du sommeil, d’une activité physique régulière et d’une alimentation saine.

 

Echanges et bonne humeur durant l’atelier de Katia Lefort

Une journée avec les chercheur.se.s

 
Lundi 8 octobre, Katia Lefort, coach professionnelle, a animé l’atelier “Valoriser ses compétences professionnelles et personnelles” dont l’objectif est de permettre aux participant.e.s de mieux se connaître et de mieux communiquer.

13h, après une matinée riche en analyse et en échange, Katia Lefort invite les demandeur.se.s d’emploi à se positionner par rapport à une situation professionnelle. Ils.elles piochent alors une bande de papier sur laquelle est inscrite une affirmation ou une question telle que “Ma situation professionnelle est parfaite. Racontez.” ou encore « Comment être bien dans mon travail et respecter mes valeurs ? ».

A tour de rôle, ils.elles s’expriment. Ils.elles apportent leurs propres réponses sur leur discours et leur posture, en fonction de leurs valeurs et ressentis. Perception des collègues, respect des consignes de sécurité ou des délais, bien-être au travail : les participant.e.s ont tous pioché des sujets qui font écho à leur expérience personnelle. Et Katia Lefort de rappeler que “Il n’y a pas de hasard, que des rendez-vous”.

Cet atelier est ainsi l’occasion pour les participant.e.s de reprendre confiance en eux afin de valoriser leur qualités et compétences et savoir les communiquer.

Une des bénéficiaires de l’action pioche une phrase avant de s’exprimer

A venir

 
Le groupe poursuit l’aventure jusqu’au 2 novembre. Chaque jour représente une nouvelle opportunité pour créer du lien et rencontrer des professionnel.le.s.

Merci à tous les professionnel.le.s qui s’investissent dans cette action.

 

Cette action est cofinancée par le Fonds social européen dans le cadre du programme “emploi et insertion” 2014-2020. Avec le soutien d’Angers Loire Métropole et de l’ALDEV.

 

Un stage de troisième pour tous et de qualité

Chaque année, des milliers de collégien.ne.s poussent la porte de l’entreprise pour réaliser un stage de troisième. Un premier pas avec le monde professionnel à la découverte des secteurs d’activité et des métiers. Le stage de troisième est une étape importante pour les élèves qui émettent leurs premiers véritables choix en matière d’orientation. Mais tous n’ont pas la chance de pouvoir en obtenir un. Comment alors garantir à chaque élève de pouvoir vivre cette expérience et qu’elle se déroule dans de bonnes conditions ?

 

Garantir un stage de troisième à chaque élève

 

Malgré le soutien de leurs professeurs, de nombreux élèves ne peuvent bénéficier d’un stage de troisième ou sont contraints de se diriger vers un domaine par défaut. Cette étape s’avère ainsi révélatrice d’inégalités dans le parcours socioprofessionnel des élèves.

FACE Angers Loire souhaite s’engager pour que chaque élève puisse réaliser un stage de troisième de qualité. Cet engagement se traduit par la collecte d’offres de stages auprès des entreprises du territoire angevin. Elles seront ensuite proposées aux collèges, majoritairement issus des quartiers prioritaires, et aux élèves qui n’ont pas une dynamique positive de réseau.

 

Découvrir une entreprise pendant son stage de troisième

Encourager les élèves à devenir acteurs de leur orientation

 

Si le stage de troisième est une aventure pour les collégien.ne.s, elle en est une aussi pour les entreprises et, particulièrement, pour le tuteur ou la tutrice du jeune.

Que pourrait-il.elle découvrir ? Le secteur d’activité, les métiers de l’entreprise, la passion des collaborateur.trice.s, les espaces de travail …. autant de choses qui permettent à l’élève de vivre une expérience unique et de s’interroger sur son orientation.

En ouvrant ses portes à un élève, l’entreprise s’engage à lui garantir un stage de qualité et à l’accompagner. L’entreprise affirme alors sa position en matière de responsabilité éducative sur le territoire. L’équipe de FACE Angers Loire sera à disposition des entreprises pour les accompagner dans la mise en lien avec les école et pour leur offrir un « guide du tuteur » qui facilitera les relations avec le stagiaire et l’équipe pédagogique.

Entreprises engagées pour l’avenir, vous souhaitez accueillir un élève de troisième dans le cadre d’un stage découverte ? Contactez-nous afin que nous collections vos offres ou remplissez directement ce formulaire en ligne !

Un Club WiFilles à Angers

Initiation aux métiers de l’informatique et du digital, lutte contre la fracture numérique et promotion de l’égalité Hommes/Femmes sont au programme de la rentrée 2018-2019 chez FACE Angers Loire avec la création d’un Club WiFilles.

 

Peu de femmes dans le numérique malgré l’attractivité du secteur

Alors qu’il apparaît comme l’un des secteurs les plus attractifs et pourvoyeurs d’emplois, le secteur des technologies de l’information et du numérique peine à recruter à hauteur de ses besoins (avec 19000 créations d’emplois en 2017 d’après l’ACOSS). Bien que les entreprises des IT mènent des politiques volontaristes pour recruter davantage de femmes, elles rencontrent peu de candidates lors des recrutements. En 2016, le taux de femmes employées dans le secteur du numérique avoisinait les 33%. Une faible représentation que l’on retrouve dès l’école. Seulement 20% des filles candidatent dans les filières initiales aux métiers du numérique.

 

Chiffres femmes et numérique

 

Agir avec un programme de sensibilisation et d’initiation aux métiers du numérique

A travers son programme d’initiation aux compétences et aux métiers du numérique, WiFilles, vise à développer le pouvoir d’agir des jeunes collégiennes pour promouvoir l’égalité Hommes/Femmes en leur donnant des connaissances, des compétences et en développant leur confiance en elles-mêmes. WiFilles a été créé en 2014 par FACE Seine Saint Denis suite aux différents constats dressés. Le projet a été lauréat de la France s’Engage en 2015. Fort de son succès, FACE Seine Saint Denis a mis en place une promotion WiFilles chaque année, depuis sa création. 5 Clubs seront organisés dans le département à partir de la rentrée scolaire 2018.
Lauréat de la France s'Engage en 2015

Création d’un Club WiFilles à Angers

Avec la volonté de voir des collégiennes issues des quartiers prioritaires d’Angers devenir de réelles ambassadrices de l’informatique et du digital sur le territoire, le Club d’entreprises FACE Angers Loire oeuvre à la création d’un Club WiFilles à Angers pour 2019. L’objectif, à moyen terme, est de susciter des vocations auprès des filles pour travailler dans ce secteur mais aussi pour lutter contre la fracture numérique qui persiste encore dans certains foyers.

Envie d’en savoir plus ? De soutenir cette initiative ? Ecrivez-nous à clubfaceangersloire@gmail.com

Affirmez votre engagement, rejoignez le Club FACE Angers Loire.

 

L’immersion en entreprise

Intégrer les équipes d’une entreprise pour un temps limité afin de découvrir un métier et un secteur d’activité ? C’est possible grâce à l’immersion en entreprise.

Adressée aux demandeurs d’emploi, elle peut également s’inscrire dans le cadre d’un accompagnement visant à confirmer un projet professionnel ou d’un projet de recrutement. En insertion ou en reconversion, cette période de mise en pratique professionnelle favorise l’accès à l’emploi.
A travers l’observation et la découverte, l’immersion en entreprise permet d’acquérir des compétences et des savoirs-être grâce à des situations réelles de travail. Le ou la chercheur.se d’emploi se voit ainsi confier des missions et activités afin de remplir des objectifs et de s’immerger dans le quotidien du métier.

 

L’immersion de Dhoykati chez Kiabi Kids Angers

 

Dhoykati chez Kiabi Kids Angers

 

Orientée par France Horizon, Dhoykati a bénéficié de l’accompagnement pour l’emploi du Club FACE Angers Loire. Après avoir repensé son CV et face à des recherches de stages qui n’aboutissaient pas, l’immersion en entreprise est apparue comme un moyen d’acquérir de l’expérience et de reprendre confiance en elle. Dhoykati a intégré les équipes de Kiabi Kids Angers pour une mise en pratique professionnelle de deux semaines. Malgré de nombreuses sollicitations, l’enseigne a immédiatement accepté de l’accueillir.

Immergée dans la boutique avant et pendant l’effervescence des soldes, elle a pu explorer plusieurs facettes du métier de conseillère vendeuse. Du conseil clientèle, à la préparation des soldes en passant par l’implantation des produits et la gestion de l’affluence, Dhoykati a eu plusieurs missions. Elle est ravie de son expérience qui a confirmé son envie d’évoluer dans le domaine du prêt-à-porter.

Merci à Kiabi Kids Angers et ses équipes, sans qui, cette immersion réussie n’aurait pas pu avoir lieu.

 

Imaginer un parcours mixte de l’école jusqu’à l’entreprise

Temps de clôture de l’action “FACE pour l’égalité et la mixité”, une table ronde a eu lieu mardi 5 juin. Comment imaginer ensemble un parcours mixte de l’école jusqu’à l’entreprise ? Pour débattre, intervenaient autour de la table :

 

Etat des lieux

 

Des réalités différentes

L’état des lieux dressé par Laetitia Guilbaud met en avant un choix des possibles moindre pour les femmes. Près de la moitié des femmes en emploi se concentrent ainsi sur une dizaine de métiers. Au sein des instances décisionnelles, elles sont moins présentes que leurs collègues masculins. Ce constat fait écho à la notion de plafond de verre. La déléguée départementale aux droits des femmes et à l’égalité souligne également la persistance des inégalités salariales. Le travail à temps partiel, la maternité et les différences de salaires sont cités comme causes de ces inégalités.
 

Entreprendre au féminin

Et l’entrepreneuriat ? 3% des françaises sont entrepreneuses. On compte 900 000 femmes dirigeantes d’entreprises en France. Les préjugés, l’isolement, le manque de réseau, la filière sexuée, la mise en péril du budget familial, la peur d’échouer et le manque d’expérience dans la gestion apparaissent comme des freins à l’entrepreneuriat féminin.
 

Le rôle des stéréotypes

Ainsi, la question de l’égalité et de la mixité professionnelle soulève celle des stéréotypes de sexe. Ils sont définis comme des représentations schématiques et globalisantes attribuant des caractéristiques supposées “naturelles”, sur ce que sont ou ne sont pas les femmes et les hommes. La catégorisation apparaît comme un mécanisme élémentaire et universel de la perception humaine. Ce processus permet d’identifier des individus ou des groupes, de se repérer et de se positionner. Ils rassurent et ne sont pas forcément volontaires mais il est nécessaire de prendre conscience de ces mécanismes afin de les déconstruire.
 

 

Des actions pour favoriser l’égalité et la mixité

 

A l’école

Depuis 10 ans, l’Éducation Nationale expérimente la possibilité d’avoir un.e référent.e sur l’égalité et la mixité au sein des établissements. Les résultats de cette expérimentation montrent que sa présence n’est pas suffisante pour instaurer un climat égalitaire. Il s’agit donc désormais d’enclencher une dynamique au sein des établissements afin que ces référent.e.s deviennent des leviers vers le progrès, dans le quotidien de la classe, dans la cour de récréation et dans les relations. Dans ce cadre, les partenariats avec les entreprises jouent un rôle dans la déconstruction des stéréotypes et l’élargissement des choix professionnels des élèves. Peuvent notamment être cités : les actions de marrainage permettant aux jeunes filles de s’identifier à des métiers majoritairement masculins, les découvertes métiers, les interviews d’hommes et de femmes qui exercent des métiers dans lesquels il est peu courant de les retrouver (au collège de Durtal, les élèves se sont rapprochés d’un esthéticien, d’un maïeuticien, d’un ATSEM afin de dresser leur portrait).

 

Dans le supérieur

Christophe Rouvrais regrette la faible présence de femmes au sein des filières d’ingénieur.e.s et s’engage pour la mixité. De nombreuses initiatives ont été mises en place : campagnes de communication ciblées, promotion des métiers du numérique et des écoles d’ingénieur.e.s à travers le Trophée Excellencia, marrainage, interventions dans les collèges et lycées afin de faire comprendre aux filles que le numérique n’est pas un métier de garçons. Un passage obligatoire à l’étranger, dans une culture différente de la leur, mène les élèves de l’ESAIP à porter un regard neuf sur la société, avec les normes et les stéréotypes qu’elle intègre.
 

Au sein de la collectivité

Préoccupation de la Ville d’Angers, la question de l’accessibilité de l’emploi pour tous a conduit à la création de Angers Tag Emploi. Afin de lutter contre la discrimination, chaque annonce, postée sur la plateforme qui recense les offres d’emplois de la métropole angevine, est modérée. De plus, la collectivité s’engage afin d’élargir le champ des possibles des chercheur.se.s d’emploi, en travaillant sur les métiers en tension sur le territoire et à travers un plan local pour l’insertion à l’emploi.

 


 

En entreprise

Le recrutement de femmes au sein de l’atelier de Micromécanique a suscité des doutes de la part des hommes. Cependant, le dialogue et l’accompagnement a permis aux femmes de s’intégrer sereinement dans l’entreprise. Les équipes ont été formées afin de pouvoir remplacer leurs collègues féminines en cas de maternité. Un exemple et des actions qui montrent que la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences est essentielle à la mixité en entreprise.
La mixité peut également être favorisée par un changement d’organisation. A l’ESAIP, la modification de l’heure des réunions stratégiques a permis à davantage de femmes de participer à la prise de décision.

 

Agir ensemble

 

L’école, les entreprises et la famille ont un rôle dans la construction d’un parcours mixte. Une prise de conscience individuelle puis collective permet la déconstruction les stéréotypes. De plus, la sensibilisation doit intervenir dès le plus jeune âge.

La préoccupation de l’Education Nationale est de tout mettre en oeuvre pour que chacun.e puisse réussir. L’égalité apparaît comme une dimension transversale qui doit être intégrée aux actions et susciter de la vigilance. La sensibilisation et la formation des personnels est un pré-requis. Il est indispensable pour les encadrant.e.s de prendre conscience de leur propre fonctionnement.

De plus, il s’avère essentiel de former une alliance éducative entre l’école, la famille et le monde professionnel afin d’ouvrir le champ des possibles et d’encadrer les élèves en matière d’orientation. Marie Rodriguez Ledoux (Adjointe de direction à la Mission Locale Angevine) soulève la difficulté à trouver des « profils d’hommes et de femmes modèles ». La création de rôles d’ambassadeurs et d’ambassadrices des métiers et secteurs d’activité serait une piste pour aller dans ce sens. Enfin, la mise en place d’un maillage territorial permettrait de référencer tous les acteurs qui entreprennent des actions sur cette thématique et qui ont développé des outils pouvant être réutilisés par ailleurs.

En entreprise, l’accompagnement dans la mise en place de mesures facilitant la mixité dans tous les métiers (mise en place de vestiaires Hommes/Femmes, gestion prévisionnelle des emplois et compétences, etc.) apparaît comme facteur clé de succès à l’intégration de plus de femmes ou d’hommes dans certains secteurs.

Comment imaginer un parcours mixte de l’école jusqu’à l’entreprise ? En créant des synergies entre les différents acteurs, pour aller plus loin, ensemble.

Journée Forum Tous les métiers sont mixtes

5 juin, Tous les métiers sont mixtes

Le 5 juin était organisée une journée dédiée à l’égalité et la mixité professionnelle. Collégien.ne.s et lycéen.ne.s angevins ont pu découvrir des métiers, échanger et débattre à travers quatre ateliers.

Des comédiens en herbe

 

Les professionnel.le.s participent à la scénette aux côtés de la comédienne de la compagnie Myrtil (à droite)
Les professionnel.le.s participent à la scénette aux côtés de la comédienne de la compagnie Myrtil (à droite)

La journée a débuté avec la compagnie Myrtil. Après avoir réfléchi aux stéréotypes et à l’orientation des filles et des garçons, les élèves sont invité.e.s à s’exprimer dans une scénette. Lisa, 15 ans, souhaite devenir mécanicienne dans l’armée, comment réagissent ses parents ? Les mains de volontaires se lèvent rapidement. Les arguments ne tardent pas, les parents tentent de convaincre leur fille que ce métier n’est pas fait pour elle. Rapidement, une petite sœur puis un grand-père viennent en soutien à Lisa. Tous deux l’encouragent à suivre ses rêves. A travers cette scénette, les jeunes ont appris qu’ils pouvaient trouver du soutien auprès de leur famille, de leur groupe d’ami.e.s, de leur professeur.e, d’un adulte qui exerce le métier vers lequel ils.elles s’orientent et surtout qu’ils.elles ne doivent pas renoncer si des obstacles se dressent devant eux.
 

Quelle équipe aura le plus de connaissance sur l’égalité et la mixité ?

 

Réparti.e.s en équipes, les collégien.ne.s et les lycéen.ne.s sont amené.e.s à tester leurs connaissances sur l’égalité et la mixité en répondant à des questions. Rapidement, un esprit de compétition s’installe. Une envie d’arriver en tête qui mène les élèves à réfléchir davantage en faisant appel à leurs connaissances et leurs observations. Dans quel corps d’armée trouve-t-on le plus de femmes ? Combien y a t il de femmes maires en France ? Combien de femmes ont-elles été Premier Ministre ? L’équipe qui récolte le plus de points est celle qui a donné les bonnes réponses le plus rapidement. Le jeu, un moyen ludique d’approfondir ses connaissances !
 

Débattre en mouvement

 
En ligne, les élèves sont invité.e.s à se déplacer à droite ou à gauche pour exprimer s’ils sont d’accord ou pas d’accord. A-t-on besoin de coller à l’étiquette d’un métier pour pouvoir le réaliser ? Est-ce que le fait d’être une femme impacte les choix d’orientation ? Est-on obligé d’être un homme pour diriger ? Après s’être déplacé.e.s d’un côté ou de l’autre, collégien.ne.s et lycéen.ne.s énoncent leurs arguments pour justifier leur position. Ils peuvent se déplacer à mesure qu’un.e camarade les convint. Le débat mouvant est l’occasion d’échanger et de débattre sur des questions qui touchent directement les élèves. Il favorise l’ouverture d’esprit et la tolérance.
 

Rencontre avec les professionnel.le.s

 

Rencontres avec les professionnel.le.s
Rencontres avec les professionnel.le.s

Réuni.e.s dans un lieu convivial, élèves et professionnel.le.s échangent sur les métiers. Les élèves sont libres de poser toutes les questions qu’ils souhaitent aux professionnel.le.s afin d’en apprendre plus sur leur secteur d’activité, leur métier, leur formation. Ces échanges sont aussi l’occasion pour eux de récolter des conseils bienveillants sur le choix de leur orientation. Des collaborateurs et collaboratrices de Enedis, Artus Megitt, Scania, Edelweiss, Menuau, Handicap’Anjou ainsi que la Ville d’Angers, l’Armée de Terre, l’Armée de l’air et la Marine Nationale ont participé à ce moment.
 

Qui est-ce des métiers

 

Sauront-ils deviner les métiers des 4 professionnelles face à eux ?
Sauront-ils deviner les métiers des 4 professionnelles face à eux ?

Elles exercent une profession dans laquelle il est peu courant de retrouver des femmes. Elles ne peuvent répondre que par oui ou non. Est-ce en extérieur ? Est-ce dans le bâtiment ? Est-ce que c’est en rapport avec les enfants ? Est-ce que c’est dans le social ? Est-ce que c’est un métier physique ? Autant de questions qui ont mené les élèves à deviner, parfois difficilement, les métiers de chauffeur éboueur, paysagiste, militaire, cheffe d’entreprise, monteuse assembleuse, enseignante en activité physique adaptée et ingénieure.

Temps de clôture de l’action FACE pour l’égalité et la mixité, la journée du 5 juin réunissait 11 secteurs d’activité. Entreprises et centres de formations étaient présents pour faire connaitre leurs métiers et secteurs d’activité auprès du public 15-30 ans.

Les interventions en classe et la journée du 5 juin, à travers ses ateliers, son forum et sa table ronde, ont répondu à la volonté des entreprises de déconstruire les stéréotypes de genre et d’élargir les choix professionnels des jeunes. Pari réussi !