Egalité-Mixité, rendez-vous au collège

Renouvelée pour la 2ème année consécutive, l’action Egalité-Mixité vise à déconstruire les stéréotypes de genre et à élargir les choix professionnels des élèves. A travers la diffusion de vidéos de collaborateur.trice.s tournées en entreprise, d’échanges en classe et de rencontres avec des professionnel.le.s, les élèves sont sensibilisés à la mixité des métiers. Retour sur les interventions en classe.

 

Des métiers de filles et des métiers de garçons ?

 

“C’est tout ?!”, “C’est choquant !”, “C’est chaud !” s’exclament les collégien.ne.s lorsqu’ils.elles apprennent que seulement 13 familles de métiers sur les 87 identifiées sont mixtes*. Le quiz qui introduit la séance est ainsi l’occasion de mesurer leurs connaissances en matière d’égalité Fille/Garçon et de réaliser qu’il existe de forts écarts entre les métiers. Ils.elles viennent alors à débattre sur la raison de ces disparités.

 

Photos Sensibilisations en Classe Egalité Mixité FACE Angers Loire
Echanges avec les professionnel.le.s au collège Auguste et Jean Renoir

L’éducation, la société, le poids des stéréotypes de genre, la culture, la discrimination mais également les préférences des individus sont avancés pour expliquer pourquoi dans certains métiers on compte plus de filles et dans d’autres plus de garçons. Un débat qui les amène à réfléchir sur l’influence du sexe sur leur choix d’orientation et de métier.

“Peut-être que les filles ne vont pas vers l’informatique parce qu’elles ont peur de ne pas être à leur place au milieu de tous ces garçons ?” s’interroge l’une des collégiennes, “Certains et certaines n’ont pas assez confiance en leurs capacités alors ils ne vont pas vers le métier qu’ils auraient choisi » affirme un autre.

 

 

Même si certain.e.s élèves avouent, qu’au début, ils.elles seraient surpri.se.s si leur copain se dirigeait vers l’esthétique ou leur copine vers le bâtiment, tou.te.s s’accordent pour dire que “On est tous et toutes libres de choisir le métier qu’on veut”, “Pas de “C’est pour les gars ou c’est pour les filles”, on fait le métier qui nous plait !”.

 

Et toi, c’est quoi ton métier ?

 

Aligné.e.s devant les élèves, les professionnel.le.s et chef.fe.s d’entreprise présent.e.s pendant les interventions en classe se plient au jeu des questions-réponses. Coiffeuse, vendeuse, avocat, directeur ? Et non ! Elle est conductrice de poids lourd, il est coiffeur, elle est militaire, il est infirmier, elle est cheffe d’entreprise. A chaque métier découvert, les élèves sont confronté.e.s à leurs représentations. Ils.elles prennent également conscience de l’étendu des métiers et des opportunités qui s’offrent à eux.elles.

 

 

Après les devinettes, place aux échanges en petit groupe. L’occasion de poser toutes leurs questions aux professionnel.le.s. Ils.elles leur racontent alors leur parcours, leur quotidien, les difficultés qu’ils.elles ont pu rencontrer, leur reconversion mais avant tout, leur passion pour leur métier. “Ce qui compte, c’est de choisir un métier qui vous plaît.”

Des échanges riches pour les élèves qui réalisent qu’on peut changer de métier au cours de sa vie, qu’il est possible d’apprendre un métier en étant à l’école et en entreprise grâce à l’apprentissage, qu’il n’est pas nécessaire de faire de grandes études pour monter son entreprise et que surtout, ‘Il faut croire en soi et en ses capacités”.

 

 

Des professionnel.le.s mobilisé.e.s !

 

Entre fin mars et début juin 2019, 234 collégien.ne.s ont été sensibilisé.e.s aux stéréotypes de genre et à l’élargissement des choix professionnels.

L’action Egalité-Mixité ne serait pas ce qu’elle est sans les professionnel.le.s. 26 se sont mobilisé.e.s pour cette édition.

Un grand merci à Marie-José (Ton Avenir Angers), Stéphane (SM Consulting), Jennyfer (Georgelin Logistique et Transport), Rémi (La Fabrique à Entreprendre), Bérengère (Entrepreneuze), Julien et Agathe (Gaultier, le Quartier de l’homme), Théo (Maison Richeux Roellinger), Inès (Salon 59 street Coiffure / CCI 49 – Centre Pierre Cointreau), Christelle (HEPPNER), Danyphane (Clinique de l’Anjou), Aline (Vinci Construction – ADIM), Luc (O-I), Daphné et Jean-Philippe (Bouygues), Juliette et Frédéric (Marine Nationale), Olivier (MFR La Meignanne), Fanny (Noirieux / CCI 49 – Centre Pierre Cointreau), Lucie (Osé / CCI 49 – Centre Pierre Cointreau), Ilyan (Favre d’Anne / CCI 49 – Centre Pierre Cointreau), Aurélien, Johan et Annaëlle (CCI 49 – Centre Pierre Cointreau), Hervé (CCI 49) et à Elles Bougent Pays-de-la-Loire pour leur engagement et leur mobilisation.

 

* Un métier mixte est un métier dans lequel on retrouve 40 à 60% d’hommes et de femmes.

 

Pour revivre l’édition 2018, rendez-vous ici.

Accord sur l’Egalité Professionnelle : 6 entreprises du Maine et Loire accompagnées gratuitement

Le 14 mai, s’achevait la première session d’accompagnement à la mise en place d’un accord sur l’égalité professionnelle avec FACE Angers Loire. Obligatoire à partir 50 salarié.e.s, cet accord n’est pourtant pas encore mis en place dans toutes les entreprises concernées. Dans le Maine et Loire, seulement 38% des entreprises seraient couvertes à ce jour par un accord.

Depuis mars dernier, 6 entreprises ont donc bénéficié de l’expertise de Sophie Pioro, Directrice des Activités Stratégiques RSE, Entreprises et Autres Organisations de la Fondation FACE, qui les a accompagnées afin de remplir leurs obligations légales. Un coup de pouce utile et très bien reçu par les représentants de ces entreprises !

Retour sur cette formation réalisée en partenariat avec la Direccte et l’ARACT des Pays de la Loire.

 

Etape 1 : Faire le point et poser les bases de l’accord

 

La première journée de formation était tout d’abord l’occasion pour les entreprises de mesurer leurs connaissances sur le sujet et de faire le point sur des notions essentielles. Quelles différences entre égalité, mixité et parité ?

Après un rappel du cadre légal et de la présentation des nouveaux index de référence, les entreprises se sont tout de suite penchées avec Sophie sur les étapes fondamentales de la mise en place d’un accord : Grâce à une réflexion participative et collective, chacune des structures a pu repartir avec des outils pratiques (trames d’un accord, modèle de plan d’actions) et des objectifs fixés, adaptés à leurs besoins et leurs contraintes, pour la 2ème session de mai.

Les entreprises participantes pendant la première journée de formation

Etape 2 : Réaliser un autodiagnostic de sa structure

 

Munies de leur bilan social et de l’ensemble des documents relatifs à l’égalité professionnelle, chaque entreprise s’est prêtée durant l’intersession à l’exercice de l’autodiagnostic avec l’outil Mix’it de la Fondation FACE. L’analyse des réponses par les équipes de FACE permet aux entreprises d’avoir une vision de leurs points forts et de leurs points faibles. Elles accèdent également à une série de propositions concrètes et adaptées au secteur d’activité.

Etape 3 : Se retrouver et débriefer

 

Le 14 mai, toutes sont revenues en ayant fait de grandes avancées dans leurs travaux. Cette deuxième – et dernière – journée de formation leur a permis notamment de mettre en lumière les actions déjà réalisées dans leur entreprise en faveur de l’égalité professionnelle mais aussi d’identifier les derniers axes sur lesquels travailler, ou encore avoir de nouvelles idées pour alimenter leur futur plan d’actions.

Avec des tailles et des branches activités différentes, chacune a pris du recul sur sa propre situation et identifié des leviers de progression et bonnes pratiques à mettre en place. La dynamique collective et les visions croisées de chaque structure a évidemment contribué à la qualité de cette formation.

Les entreprises qui ont participé pourront encore bénéficier de l’expertise et des conseils personnalisés de Sophie Pioro après la formation, pour finaliser leur accord.

Votre entreprise est-elle couverte ?

 

Vous êtes une entreprise de 50 salarié.e.s et plus et vous n’êtes pas encore couverte par un accord relatif à l’Egalité Professionnelle ?

Le diagnostic , l’élaboration de votre stratégie, les négociations ou votre plan d’actions sont en cours mais vous avez besoin de conseils et d’appui pour une ou plusieurs de ces étapes ?

FACE Angers Loire vous propose de vous accompagner dans la mise en place d’un accord sur l’Egalité Professionnelle grâce à :

  • Un diagnostic de votre structure et des outils qui vous guideront pour la suite des actions à mener
  • Deux demi-journées de formation réalisées par notre experte FACE
  • Un entreprise individuel avec notre experte, au cours de l’accompagnement
  • Un suivi de votre entreprise à + 1 mois à l’issue de la dernière journée de formation

Une nouvelle session de formation sera mise en place au deuxième semestre 2019. Vous êtes intéressé.e ou souhaitez vous inscrire ? Contactez Adeline Jouin par email à clubfaceangersloire@gmail.com ou au 07.88.06.37.95 pour avoir plus de détails sur les modalités de cette formation.

Déconstruire auprès des jeunes le handicap en entreprise

Jeudi 21 mars, jeunes, étudiant.e.s, professionnel.le.s et parents étaient réunis à l’ESSCA. Un rendez-vous pour débattre et échanger sur la déconstruction du handicap en entreprise et pour promouvoir la poursuite d’études supérieures pour les élèves en situation de handicap. Cet atelier s’inscrit dans le programme de tutorat PHARES* que l’école de management a rejoint en novembre 2016.

 

Du tutorat pour accompagner les jeunes

 

Chaque jeudi, les étudiants volontaires de l’ESSCA retrouvent des jeunes en situation de handicap pour des ateliers. Le but de ces rencontres ? Les préparer et les encourager dans la poursuite d’études supérieures.

Les tuteurs mettent alors en place différentes activités. Les jeunes apprennent ainsi les techniques d’expression, améliorent leurs aptitudes à travailler en équipe et développent une meilleure connaissance d’eux-mêmes. Ils découvrent également les filières, l’orientation et l’entreprise.

« Ce que j’aime bien dans ce projet c’est que je peux parler sans être jugée. Je suis dans un lycée où les personnes comme moi ne sont pas bien intégrées. C’était le moyen pour moi de m’exprimer. Lorsque l’on m’a dit qu’on serait accompagné je me suis d’abord dit que c’était bien… Et j’ai découvert qu’on peut parler et que c’est un lieu où je suis en confiance. Des endroits comme ça où on est pas jugé, franchement, ça se fait rare ! » souligne l’une des participantes.

Le rôle des entreprises

 

Conviées par FACE Angers Loire, Sylvie de Baker Tilly Strego et Nathalie de Cap Emploi étaient présentes à l’atelier du 21 mars. Oreilles attentives, elles ont ainsi pu conseiller et rassurer les collaborateur.trice.s de demain quant à leur place, évidente, en entreprise.

Alors qu’une des jeunes filles présentes évoque sa difficulté à s’intégrer dans son lycée et s’inquiète de la manière dont elle pourrait s’intégrer en entreprise, Sylvie partage l’histoire d’une salariée en situation de handicap.

« Chez Strego, nous avons embauché une salariée qui a un handicap, une sclérose en plaque, mais ce n’est pas son handicap qui l’empêche de faire son métier. Son objectif est de sortir les fiches de paie tous les mois et en aucun cas elle n’est jugée sur son handicap. Elle est très bien intégrée à l’équipe sans qu’il n’y ait de jugement. Pour autant, je suis référente handicap, je souhaite quand même faire le point parfois, pour les rassurer et leur dire que s’il y a des besoins particulier, je suis là. »

Grâce à ses rencontres et à l’accompagnement de leur tuteur, les jeunes reprennent confiance dans un avenir en entreprise auquel ils doutaient.

« Quand Léa est venue me chercher, j’ai eu peur, on me proposait quelque chose qui était tellement génial … Mais est-ce que ça existe ?! Je me suis lancé et je me suis tout de suite senti tellement très bien et je voulais qu’une chose : être à jeudi. Avec nos tuteurs c’est un lieu d’échange, d’écoute, de partage … Et comme ma collègue, c’est quelque chose qui se fait rare. » Matis, jeune accompagné

Nous leur souhaitons une très belle continuation et de beaux moments auprès de leurs futurs camarades dans leurs études et de leurs futurs collègues en entreprise.

Portrait d’entreprise engagée : BNP Paribas Angers

FACE Angers Loire donne la parole aux entreprises dont l’engagement se traduit par la présence de ses collaborateur.trice.s lors de nos différentes actions et événements. BNP Paribas Angers est à l’honneur dans cette nouvelle édition des Portraits d’entreprises engagées. Hugues Arminjon, Directeur Territoire des agences BNP Paribas Angers-La Flèche-Saumur, nous parle de l’engagement de l’entreprise, notamment auprès des jeunes.
 


 

Qu’est-ce qui motive l’engagement de votre entreprise dans les actions de FACE Angers Loire ?

 
Fin 2018, BNP Paribas lançait la Direction de l’engagement avec comme objectifs :

  • Accompagner la transition énergétique de nos clients.
  • Favoriser l’égalité des chances.
  • Renforcer l’attractivité des territoires et l’inclusion.
  • Soutenir toutes les formes d’entrepreneuriat.

 

Les Wi-Filles et les collaborateurs de BNP Paribas lors de leur visite dans l’agence d’Angers

Cette création m’a conduit à m’interroger sur ma contribution personnelle « C’est bien, c’est généreux ! je regarde ou je me lance ? »

Dans le même temps, Projet Banlieues que BNP Paribas avait créé il y a 12 ans, se redéployait à travers un ambitieux programme de soutien aux associations de proximité créatrices de lien social dans les « quartiers »

Ce fut le déclic ! J’ai alors fais le pas pour que le Territoire BNP Paribas Angers rejoigne FACE, mais aussi l’école Le Gouvernail qui appartient au réseau Espérance Banlieues soutenu par un partenariat national BNP Paribas.
 

Les Wi-Filles lors de la visite de l’agence BNP Paribas

Dans quelles actions du Club votre entreprise s’est-elle investie ?

 
La photo illustre bien l’engagement des équipes BNP Paribas Angers auprès de WI-Filles : se rendre disponible et apporter un soutien concret à travers des stages (classe de troisième) et accueillir la promotion 2019 pour une découverte du Digital bancaire.
 

Quelles sont les actions auxquelles vous avez participé ? Qu’en retirez-vous ?

 
J’ai participé au lancement de WI-Filles et je garde un excellent souvenir de mon pitch devant la promotion 2019 rassemblée au collège Debussy !
 

Lors du lancement de Wi-Filles

L’accueil de collégiennes en stage de troisième reste aussi un moment fort sympathique qui permet une prise de recul, une remise en question sur son métier, parenthèse salutaire car … pleine de fraicheur et de gratuité.
 

Une rencontre, une action qui vous a marqué ?

 
Je reviens sur le lancement de WI-Filles : le projet devenait concret et la rencontre avec cette promotion qui se lançait dans l’aventure dégageait une belle énergie et une formidable envie de les accompagner de notre mieux !

 


 
Merci à BNP Paribas Angers et à ses collaborateur.trice.s pour leur engagement et leur implication dans les différentes actions du Club.

Wi-Filles, 3 mois déjà !

Depuis janvier, les mercredis après-midi des collégiennes du Club Wi-Filles (scolarisées aux collèges Claude Debussy et Jean Lurçat) sont rythmés par des ateliers, des visites d’entreprises et des rencontres avec des professionnel.le.s du numérique. Retour sur les trois premiers mois de l’aventure Wi-Filles à Angers.

 

A la découverte du monde du numérique

 

Déjà trois rendez-vous avec les étudiants de l’ESAIP pour les Wi-Filles. Ces futurs experts en Big Data, Objets connectés et Cybersécurité reprennent le chemin du collège pour faire découvrir leur univers lors des ateliers découverte du numérique.

Les Wi-Filles se sont ainsi initiées à la programmation et ont codé leurs premières lignes en HTML pour construire une page web. Comment hiérarchiser son contenu sur une page ? Comment créer un titre et insérer une image ?

“Allez-y testez ! L’informatique, c’est ça, il faut tester tout le temps. Même si ça ne marche pas, il faut continuer.” souffle Gabriel aux Wi-Filles lors de l’atelier “guirlandes lumineuses” ou comment programmer un objet depuis un ordinateur.

 

Atelier « guirlande lumineuse »

Un encouragement à persévérer qu’elles n’oublient pas lorsqu’il s’agit de programmer les mouvements permettant à un personnage de sortir d’un labyrinthe. Chaque atelier imaginé par les étudiants est ainsi pensé pour qu’elles s’initient à la programmation et découvrent l’univers du numérique de manière ludique.

Elles sont encouragées à essayer et à recommencer quand le résultat obtenu n’est pas celui attendu. Un moyen de développer leur confiance en soi et de leur faire prendre conscience qu’elles sont capables de tout accomplir.

 

Une plongée dans le monde de l’entreprise

 

Mercredi 20 mars, les Wi-Filles se donnent rendez-vous devant le collège Claude Debussy pour prendre le bus direction … BNP Paribas ! Durant cette première sortie, elles découvriront les métiers du numérique dans la banque.

Après le quiz, la réalité virtuelle chez BNP Paribas

Réparties en deux équipes, elles sont invitées à participer à “Qui veut gagner des bonbons ? “, un quiz à la découverte du numérique bancaire. La concentration et la compétition sont à leur maximum pour gagner la boîte de bonbons mise en jeu !
Animé par Jérôme, Responsable Digital régional, et Baptiste, l’activité suscite parfois l’étonnement chez les Wi-Filles. “On peut envoyer de l’argent par message ?”, s’exclame l’une d’entre elle en découvrant une utilisation insoupçonnée de son téléphone.

Ces visites et la rencontre avec des collaborateur.trice.s d’entreprise permettent aux collégiennes de découvrir les richesses de l’écosystème du numérique angevin.

 

La suite de l’aventure Wi-Filles

 

Initiation à la programmation et réalisation de projets numériques sont au programme des prochaines semaines. Ne manquez pas les actualités du Club Wi-Filles en les suivant sur Twitter avec #wifilles49.

Et, rendez-vous très bientôt pour connaitre la date de l’événement de clôture du Club. Il y aura des surprises !

Les Wi-Filles pendant un atelier

Merci !

 

Merci aux partenaires de l’action Wi-Filles, qui par l’engagement de leur structure et/ou de leurs collaborateur.trice.s permettent aux collégiennes de s’initier aux métiers et aux compétences du numérique.

Merci aux étudiants de l’ESAIP qui animent les différents ateliers, avec enthousiasme et bonne humeur, depuis janvier.

Merci à BNP Paribas d’avoir ouvert ses portes aux Wi-Filles.

Merci aux entreprises et aux professionnel.le.s impliqués dans les futurs ateliers et sorties, que vous découvrirez dans la deuxième partie des aventures du Club Wi-Filles d’Angers !

 

Accompagner les salariés aidants en entreprise

Ils.Elles accompagnent un enfant, un parent ou un proche dépendant et/ou en situation de handicap et ont un emploi. Ils.elles, ce sont les salarié.e.s aidant.e.s. Selon des données statistiques, aujourd’hui 1 actif sur 6 est aidant.e. Dans dix ans, ils.elles seront 1 sur 4.

Jeudi 21 mars, entreprises et acteurs du territoire étaient réunis à la CCI de Maine et Loire pour comprendre l’impact de l’aidance sur l’entreprise et des leviers d’actions pour les accompagner. Ce petit déjeuner était à l’initiative d’un partenariat entre AG2R LA MONDIALE et le CIDFF 49  qui se sont associés au CCAS d’Angers, l’UDAF 49 et FACE 49 pour apporter des pistes de réflexions au nouvel enjeu du vieillissement de la population sur les entreprises et ses salariés.

 

Des aidants nombreux mais invisibles

 

En France, on compte 12 millions d’aidants. Parmi eux, 47% sont en emploi. Un chiffre qui tend à augmenter au fil des ans notamment en raison de l’allongement de la durée de la vie et de l’augmentation des pathologies liées à l’âge. Toutefois, la crainte d’être stigmatisé ou encore le fait de considérer l’entreprise comme un espace de repos et de répit mènent ces actifs à ne pas évoquer leur situation dans la sphère professionnelle. 88% des salariés aidants affirment, en effet, n’en avoir jamais parlé à leur entreprise.

Souvent, ces aidant.e.s relèguent leur propre santé au second plan. Ainsi, 9 sur 10 se disent fatigués moralement et 8 sur 10 physiquement. Dans l’entreprise, la charge mentale qu’ils subissent, le stress, la fatigue et le manque de temps impactent les performances, entraînent des absences répétées, des arrêts maladie voire le burn out.

Au cours des 12 derniers mois, 75% des salariés aidants actifs se sont arrêtés en dehors des congés payés. Des arrêts imprévus, de courte durée, qui impactent l’organisation de l’entreprise et représentent une perte importante. Les entreprises doivent donc s’emparer du sujet et adopter une démarche de reconnaissance de ces aidant.e.s.

 

 

L’importance d’être reconnu et accompagné

 

Les entreprises ont un rôle important à jouer afin de rendre visibles les aidant.e.s et de les accompagner dans leur quotidien. L’entretien annuel et la diffusion d’informations en interne sur ce sujet peuvent permettre aux entreprises de détecter les salariés aidants au sein de sa structure.

Aussi, il semble essentiel de reconnaître et de valoriser les compétences développées par les aidants hors de l’entreprise : polyvalence, capacité à gérer le stress et à penser à tout (portage des repas, gestion de l’accompagnement des personnes aidées …).

Le CIDDF, L’UDAF 49, AG2R La Mondiale et le CCAS d’Angers soulignent l’importance d’avoir une démarche de reconnaissance globale et proposent des pistes de réflexion et d’action pour les entreprises.

 

La démarche de reconnaissance globale en entreprise

 

  • Inscrire la thématique dans la démarche de Responsabilité Sociétale des Entreprises, sous l’angle de la qualité de vie et du bien-être au travail
  • Ouvrir la parole pour faciliter le repérage des salariés aidants, avec écoute, empathie et bienveillance
  • Accorder des congés spécifiques réservés aux salariés aidants (congés de solidarité familial, congé proche aidant, congé de présence parental). Par exemple, la loi permet en effet à toute personne confrontée à la survenue d’un handicap chez un enfant de bénéficier de 2 jours de congés supplémentaires.
  • Permettre le don de jour de repos non pris
  • Aménager les horaires de travail. Le code du travail prévoit une disposition pour tout salarié en situation d’aidance.  65% des salariés aidants ont eu recours à un aménagement d’horaires.

Partage d’expérience : Le Crédit Agricole d’Anjou a réalisé un appel aux promesses de don auprès de ses salariés pour identifier celles et ceux qui seraient prêts à accorder des journées de repos à un.e collègue touché.e par la maladie. Plus de 100 collaborateurs se sont manifestés, avec des promesses de congés allant jusqu’à 5 jours. Cet accord a été inscrit en amont des dispositions législatives déjà existantes. Toutefois, ce don reste difficile en raison du frein psychologique existant chez l’aidant qui ne voudra pas que cela impacte ses collègues.

 

Trouver le bon interlocuteur

 

Qui sont les acteurs du territoire sur qui les entreprises et les salariés peuvent s’appuyer ?

  • L’UDAF 49 avec une permanence téléphonique d’écoute et d’information
  • Le CCAS d’Angers accompagne les proches aidants et plus particulièrement quand l’aidé.e est une personne âgée de plus de 60 ans : informations, soutien psychologique et ateliers bien-être
  • Le CIDFF du Maine et Loire, pour des conseils d’ordre juridique et des informations sur l’accès aux différents droits
  • Outre l’aide et l’accompagnement individuel de l’aidant, via l’action sociale des caisses de retraites complémentaires, AG2R LA MONDIALE propose aux entreprises des solutions telles que :
    • l’accompagnement individuel de l’aidant
    • l’apport de leur expertise pour faciliter l’accès à l’hébergement
    • le village répit famille pour partir en vacances avec un proche dépendant, avec le soutien d’une équipe médico-sociale
    • l’aide pour l’aménagement de l’habitat
    • l’accompagnement collectif avec un module de sensibilisation et de formation à l’ensemble des salariés et des managers
    • des ateliers thématiques bien-être et des formations e-learning pour les aidants

Dans la reconnaissance et l’accompagnement des salariés aidants, l’entreprise a ainsi un rôle important à jouer et pourra s’appuyer sur les acteurs compétents du territoire. Un moyen de permettre à ces actifs, toujours plus nombreux, de concilier temps de vie, santé et emploi, dans un cadre flexible et bienveillant.

 

Pour plus d’informations :

  • CIDFF du Maine-et-Loire : 35 rue Saint-Exupéry 49100 Angers – 02.41.86.18.04
  • UDAF 49 : 4 Avenue Patton 49003 Angers – 02.41.36.04.44 – aidants49@udaf49.fr
  • CCAS d’Angers : Boulevard de la Résistance et de la Déportation 49020 Angers – 02 41 05 49 49

 

La simulation d’entretien de recrutement

Plusieurs fois par an, un groupe de chercheur.se.s d’emploi embarque pour l’aventure des Clubs de l’Emploi. Cette méthode de recherche collective et intensive est portée par l’ALDEV. Elle permet aux bénéficiaires de développer leur réseau, de saisir de nouvelles opportunités et de rencontrer des professionnel.le.s du territoire. Depuis 2016, FACE Angers Loire intervient, dans ce cadre, pour permettre aux candidats de rencontrer des recruteurs lors de simulations d’entretien de recrutement.
 

La simulation d’entretien de recrutement

 
L’objectif de ces rencontres, pour les bénéficiaires, est d’adopter les attitudes et techniques de base d’un entretien de recrutement. Ils bénéficient en effet, d’une réelle mise en situation avec un debriefing immédiat pour analyser les points forts et les axes de progression. Placée sous le signe de la bienveillance, la simulation d’entretien de recrutement permet également aux chercheur.se.s d’emploi d’être plus à l’aise devant un futur recruteur.

 


 
Un exercice également enrichissant pour le.la professionnel.le bénévole qui rencontre alors des profils divers et variés et qu’ils n’auraient sans doute pas eu l’occasion de rencontrer à travers la simple lecture du CV.

66 simulations d’entretien de recrutement ont été réalisées dans le cadre des Clubs de l’Emploi en 2018. Ce sont au total les collaborateurs et collaboratrices de 19 entreprises qui, bénévolement, ont participé à cette action.


 

De nouvelles rencontres candidats employeurs en 2019

 
En 2019, FACE Angers Loire et ses entreprises engagées se mobilisent toujours plus pour favoriser l’inclusion des personnes fragiles en les reconnectant avec le monde de l’entreprise. Pour contribuer à l’insertion professionnelle, engagez-vous dans nos actions Emploi.

Les prochaines simulations d’entretien de recrutement auront lieu le 15 février 2019.

Pour participer à cette action et prodiguer vos conseils aux chercheur.se.s d’emploi, contactez Kevin à ks.faceangersloire@gmail.com.

Wi-Filles Angers, c’est parti !

L’aventure Wi-Filles a commencé le 30 janvier pour 19 filles des collèges Claude Debussy et Jean Lurçat à Angers. De janvier à fin mai, elles assisteront à des ateliers avec des étudiants de l’ESAIP qui partageront leur univers du numérique avec elles. Big Data, Cyber Sécurité, Internet des Objets n’auront plus de secret pour elles ! Plusieurs entreprises du territoire ouvriront leurs portes aux Wi-Filles et des collaborateur.trice.s viendront à leur rencontre pour présenter leurs métiers. Une plongée à la découverte de l’écosystème du numérique angevin qui a débuté en présence des partenaires de l’action, des parents des filles et de l’équipe pédagogique des établissements.

 


 

Jour 1

 
30 janvier, après s’être présentées, les Wi-Filles laissent la place aux partenaires de l’action qui ont exprimé leurs motivations à soutenir l’action et leurs implications dans la suite de l’aventure. L’occasion pour FACE Angers Loire de remercier chacune des entreprises et structures qui soutiennent le projet à travers la mobilisation de leurs collaborateur.trice.s, la mise à disposition de matériel, l’organisation de visites et le marrainage des filles.
 

 

Un petit four et un verre de jus de pomme plus tard, les Wi-Filles vivent leurs premiers passages devant la caméra pour un reportage d’Angers Télé qui passera, le soir même, sur le petit écran. Un exercice auquel elles se sont prêtées avec un peu d’appréhension mais surtout avec beaucoup d’enthousiasme !
 

 
Tout juste le temps de se prêter au jeu des photos, que les Wi-Filles d’Angers se dirigent vers la salle multimédia du collège Claude Debussy pour le premier atelier du Club. Menu du jour : la sensibilisation aux dangers du Web (après avoir pris mille et une photos pour le trombinoscope du Club !). Assises en cercle, elles partagent leurs usages d’Internet, leurs expériences sur le Web, les situations choquantes auxquelles elles ont été confrontées avant de conclure sur les bonnes pratiques à adopter pour se protéger sur les réseaux sociaux, les sites de e-commerce, les forums et autre messagerie.

 


 

 

Merci

 
Merci aux entreprises pour leur implication.

 

  • A celles qui accueilleront bientôt les collégiennes dans leurs locaux afin de leur faire découvrir le monde de l’entreprise.
  • Aux collaborateurs et collaboratrices qui partageront avec passion leur métier et participeront à élargir leurs choix d’orientation.
  • A celles et ceux qui fourmillent d’idées et qui participent de ce fait à la construction d’un programme sur mesure pour les Wi-Filles.
  • Aux étudiants de l’ESAIP pour leur implication et leur investissement dans les ateliers du Club.

 
Le Club Wi-Filles est soutenu par

Zoom sur l’immersion en entreprise de nos Seniors

Après 5 semaines durant lesquelles ils.elles ont assisté à des ateliers animés par des professionnel.le.s, c’est l’heure de l’immersion pour nos chercheur.se.s d’emploi. Cette période de mise en pratique professionnelle clôt la session d’accompagnement. En insertion ou en reconversion, cette période favorise l’accès à l’emploi. Quelles missions ont été confiées à nos demandeur.se.s d’emploi par les structures d’accueil ?

 

Nedjima, assistante administrative à l’ESPL

 
Lundi 12 novembre, Nedjima foule le sol de l’Ecole Supérieure des Pays de la Loire. C’est le premier jour de son immersion au sein de l’établissement qui forme des étudiants du BTS au MBA. Elle participe à la saisie des effectifs détaillés des différentes formations. Une mission qui nécessite des compétences en matière de saisie informatique, de la rigueur et une capacité à s’adapter rapidement à un nouvel environnement de travail.

Durant cette immersion, Nedjima a pu découvrir le métier d’autres collaborateur.trice.s de l’ESPL. Elle s’est ainsi immergée au sein du pôle accueil et a édité ses premières cartes étudiantes !

J’ai pu développer mes compétences et les mettre en pratique sur mon poste d’assistante administrative. L’immersion m’a également permis de découvrir d’autres métiers.

Nedjima assise à son bureau lors de son immersion

Amadou, au sein des services généraux à l’ESSCA

 
Si nous devions résumer l’immersion d’Amadou au sein de l’ESSCA en un mot, ce serait … Variée ! Au sein des services généraux de l’établissement, il a en effet pu découvrir plusieurs métiers.

Il a été accueilli dans une équipe désireuse de réaliser des projets porteurs de sens. Amadou a pu s’appuyer sur sa sociabilité et son assiduité pour accompagner les différents collaborateurs de l’ESSCA dans leurs missions. De l’entretien et l’agencement avec le paysagiste, à la manutention, en passant par des travaux d’électricité et de peinture, Amadou a démontré sa polyvalence et sa capacité d’adaptation.

 

Amadou participe au relooking de la chaufferie de l’ESSCA

Nelly, assistante administrative et comptable à l’EHPAD le Parc de la Plesse

 
Lundi 10 décembre, c’est au tour de Nelly de débuter sa période de mise en pratique professionnelle. Elle intégre les équipes des services administratifs de l’EPAD du Parc de la Plesse.

Après une visite de l’établissement, des différentes unités et des différents services pour se familiariser avec les lieux, elle a pris le temps d’observer avant d’appliquer. Une mise en pratique progressive qui lui a permis de découvrir un logiciel de gestion d’entreprise qu’elle n’avait jamais utilisé.

J’étais partante pour une troisième semaine ! L’immersion m’a permis de prendre le temps d’apprendre et de découvrir de nouvelles tâches comme le reporting. Je sais maintenant ce dont j’ai besoin pour la suite.

Nelly en immersion au Parc de la Plesse

Ainsi, la période d’immersion en entreprise signe la fin de l’accompagnement à l’emploi pour nos Seniors. Hadija, qui ne figure pas dans cet article, a été accueillie par Castorama Beaucouzé au sein du pôle logistique. Souhaitons leur une bonne continuation et du succès pour 2019. On nous souffle qu’il y a déjà une belle reprise de confiance et quelques sorties positives pour nos bénéficiaires !

Pour en savoir plus sur l’accompagnement à l’emploi dédié aux 45 ans et +, organisé par FACE Angers Loire, consultez les articles précédents.

Nina, de filleule à fleuriste épanouie

Presqu’un an après la fin de son parcours d’accompagnement au sein du Club FACE Angers Loire, nous avons retrouvé Nina. D’aventures humaines en rencontres sincères, elle nous parle de l’expérience du parrainage et de son parcours professionnel.

 

La belle aventure du parrainage

 

A travers des contacts réguliers avec un.e professionnel.le d’entreprise, le parrainage vise à dynamiser et faciliter la recherche et le retour à l’emploi. La marraine ou le parrain apporte alors des outils et des conseils adaptés au projet du bénéficiaire. Une vraie stratégie de recherche d’emploi ou de formation est alors mise en place. Mais le parrainage peut également passer par la mise à disposition de compétences. C’est dans ce cadre que Nina a rencontré Adeline Hamonet, graphiste et chargée de communication.

 


 

Parole de Marraine

 
Adeline Hamonet, qui êtes-vous ?
Je suis graphiste, chargée de communication. Fondatrice de l’entreprise Jus d’icieuse Communication et Upgreat Kom.

Pourquoi devenir marraine ?
Dès que possible, j’interviens bénévolement pour l’emploi, pour aider les gens à mettre leurs compétences et leur profil en valeur afin qu’ils trouvent l’emploi qui leur correspond.

Les objectifs de ce parrainage étaient d’aider Nina à créer son book professionnel de fleuriste, pour présenter son travail et le mettre en valeur afin de trouver un emploi en tant que fleuriste.

Qu’est ce que le parrainage vous a apporté ?
La satisfaction de voir une personne mettre en avant son talent, son savoir-faire et atteindre l’objectif de trouver l’emploi qu’elle voulait !

 


 

L’après parrainage

 

Après plusieurs expériences professionnel.le.s de quelques mois, notamment au sein du CIAT, Nina rencontre Janice et John Cerisier. Elle effectuera d’abord deux semaines de stage en mai et en juin avant d’être embauchée Dans le Jardin. Une embauche pas comme les autres puisqu’il s’agit du premier emploi franc signé sur le territoire angevin. Ce dispositif expérimental vise à favoriser l’embauche de demandeur.se.s d’emploi résidant dans l’un des quartiers prioritaires de la ville.

Janice, pour qui l’insertion professionnelle est une conviction, parle avant tout de rencontre humaine et d’évidence pour évoquer le travail avec Nina. Elle a été séduite par son savoir être et sa générosité. Dans une vraie démarche de professionnalisation et d’insertion, Nina assistera, en 2019, à plusieurs sessions de formation visant à renforcer ses compétences. La fleuriste s’investit également, sur son temps personnel, pour mieux maîtriser la langue française. Originaire de Russie, elle a décidé de prendre des cours de français pour pallier la barrière de la langue. Une barrière qui, toutefois, n’a jamais représenté une réelle difficulté avec les clients.

 

 

Un an après avoir réalisé son book avec Adeline Hamonet, Nina s’épanouit pleinement dans son métier. Du conseil clientèle à la gestion des livraisons en passant par la création et la mise en place, elle participe à toutes les activités de la boutique Dans le Jardin. Elle accompagnera d’ailleurs Janice et John Cerisier au Salon Maison et Objet en janvier pour participer à l’achat de mobiliser et de décoration.

Une véritable histoire de parrainage et d’insertion réussie.

Merci à Adeline Hamonet d’avoir mis à disposition ses compétences au profit de la réussite professionnelle de Nina.
Merci à Janice et John Cerisier de nous avoir ouvert leurs portes et d’accompagner Nina dans son insertion professionnelle.