Nina, de filleule à fleuriste épanouie

Presqu’un an après la fin de son parcours d’accompagnement au sein du Club FACE Angers Loire, nous avons retrouvé Nina. D’aventures humaines en rencontres sincères, elle nous parle de l’expérience du parrainage et de son parcours professionnel.

 

La belle aventure du parrainage

 

A travers des contacts réguliers avec un.e professionnel.le d’entreprise, le parrainage vise à dynamiser et faciliter la recherche et le retour à l’emploi. La marraine ou le parrain apporte alors des outils et des conseils adaptés au projet du bénéficiaire. Une vraie stratégie de recherche d’emploi ou de formation est alors mise en place. Mais le parrainage peut également passer par la mise à disposition de compétences. C’est dans ce cadre que Nina a rencontré Adeline Hamonet, graphiste et chargée de communication.

 


 

Parole de Marraine

 
Adeline Hamonet, qui êtes-vous ?
Je suis graphiste, chargée de communication. Fondatrice de l’entreprise Jus d’icieuse Communication et Upgreat Kom.

Pourquoi devenir marraine ?
Dès que possible, j’interviens bénévolement pour l’emploi, pour aider les gens à mettre leurs compétences et leur profil en valeur afin qu’ils trouvent l’emploi qui leur correspond.

Les objectifs de ce parrainage étaient d’aider Nina à créer son book professionnel de fleuriste, pour présenter son travail et le mettre en valeur afin de trouver un emploi en tant que fleuriste.

Qu’est ce que le parrainage vous a apporté ?
La satisfaction de voir une personne mettre en avant son talent, son savoir-faire et atteindre l’objectif de trouver l’emploi qu’elle voulait !

 


 

L’après parrainage

 

Après plusieurs expériences professionnel.le.s de quelques mois, notamment au sein du CIAT, Nina rencontre Janice et John Cerisier. Elle effectuera d’abord deux semaines de stage en mai et en juin avant d’être embauchée Dans le Jardin. Une embauche pas comme les autres puisqu’il s’agit du premier emploi franc signé sur le territoire angevin. Ce dispositif expérimental vise à favoriser l’embauche de demandeur.se.s d’emploi résidant dans l’un des quartiers prioritaires de la ville.

Janice, pour qui l’insertion professionnelle est une conviction, parle avant tout de rencontre humaine et d’évidence pour évoquer le travail avec Nina. Elle a été séduite par son savoir être et sa générosité. Dans une vraie démarche de professionnalisation et d’insertion, Nina assistera, en 2019, à plusieurs sessions de formation visant à renforcer ses compétences. La fleuriste s’investit également, sur son temps personnel, pour mieux maîtriser la langue française. Originaire de Russie, elle a décidé de prendre des cours de français pour pallier la barrière de la langue. Une barrière qui, toutefois, n’a jamais représenté une réelle difficulté avec les clients.

 

 

Un an après avoir réalisé son book avec Adeline Hamonet, Nina s’épanouit pleinement dans son métier. Du conseil clientèle à la gestion des livraisons en passant par la création et la mise en place, elle participe à toutes les activités de la boutique Dans le Jardin. Elle accompagnera d’ailleurs Janice et John Cerisier au Salon Maison et Objet en janvier pour participer à l’achat de mobiliser et de décoration.

Une véritable histoire de parrainage et d’insertion réussie.

Merci à Adeline Hamonet d’avoir mis à disposition ses compétences au profit de la réussite professionnelle de Nina.
Merci à Janice et John Cerisier de nous avoir ouvert leurs portes et d’accompagner Nina dans son insertion professionnelle.

Portrait d’entreprise engagée : Concentrix

FACE Angers Loire donne la parole aux entreprises dont l’engagement se traduit par la présence de ses collaborateur.trice.s lors de nos différentes actions et événements. Concentrix ouvre le bal avec la première édition des Portraits d’entreprises engagées. Nadège Gil, responsable recrutement et  Maud Bristow, responsable de la communication, nous parlent de l’engagement de l’entreprise auprès de tous ceux qui font la diversité.

 

 

Un mot sur le groupe Concentrix

Stream International Inc. est une Société qui appartient au groupe Concentrix, leader mondial dans les services d’assistance utilisateurs à distance. Nous gérons des centres de relations clients pour le compte de donneurs d’ordres dans les secteurs de l’informatique, du multimédia, des télécoms et des services.

 

Qu’est ce qui motive l’engagement de votre entreprise dans les actions de FACE Angers Loire ?

 

Notre culture d’entreprise se fonde sur des valeurs fortes : l’Engagement, l’Adhésion, le Respect, l’Excellence et… la Diversité, entendue dans son acception la plus large. C’est donc auprès de tous ceux qui font la diversité que l’entreprise s’engage. L’entreprise a été l’une des pionnières à signer une charte de la diversité. Nous nous engageons sur des axes de recrutement et d’intégration basés sur des critères de compétences. Diversité, intégration et maintien des salariés en situation de handicap, égalité hommes/femmes sont au cœur de nos préoccupations, de nos engagements RH et opérationnels depuis toujours et sont un véritable atout concurrentiel dans notre domaine d’activité.

La promotion de la diversité et de l’égalité des chances passe par des actions de recrutement ciblées : partenariats locaux avec les Cap Emploi pour toucher le public des travailleurs handicapés, les missions locales pour toucher un public jeune parfois sans qualification, des associations de femmes pour élargir leur accession à nos métiers techniques, une présence régulière dans les salons spécialisés de l’emploi (diversité, handicap, séniors).

C’est donc tout naturellement que nous avons souhaité nous investir auprès du Club d’entreprises FACE Angers Loire, un des acteurs majeurs local, menant des actions concrètes en faveur de la diversité et de la lutte contre toute forme d’exclusion et de discrimination.

 

Photo d’illustration

Dans quelles actions du Club votre entreprise s’est-elle investie ?

 

Ensemble, nous nous sommes engagés au travers de différentes actions comme le parrainage, la simulation d’entretien ou encore l’entretien-conseil.

Par une approche pragmatique, bienveillante et un accompagnement individuel, personnalisé, ces rencontres sont des moments privilégiés d’échange permettant aux personnes accompagnées de gagner en confiance en leur permettant de construire un parcours plus sécurisé et d’améliorer leur employabilité. Ces actions renforcent notre engagement social, nous permettent le partage d’expérience et de méthodologie avec d’autres partenaires.

 

Faire le choix de la diversité, c’est apporter des solutions aux problématiques de recrutement, encourager l’accès ou le retour à l’emploi, faciliter la promotion interne et favoriser le management de proximité.

Nous profitons de cette tribune pour remercier FACE Angers Loire pour le travail effectué et la confiance qu’elle nous porte.

Nos ambitions pour les années à venir ? Poursuivre le développement de nos partenariats afin de continuer à valoriser la diversité et lutter contre la discrimination.

 

Une action, une initiative que vous aimeriez voir naître sur le territoire angevin ?

 

Initiative que nous aimerions voir naître sur le territoire angevin : Echange de bonnes pratiques sur des problématiques récurrentes et sur des actions innovantes. « Le club de la relation humaine »

 

 

Merci à Concentrix pour son engagement et son implication dans les différentes actions du Club.

 

Le numérique au service du développement des compétences et de la qualité de vie au travail

Dans un contexte de digitalisation, de transformation des métiers et de la valeur Travail, le numérique apparaît aujourd’hui comme un outil indispensable au service du développement des compétences et de la qualité de vie au travail. Mais comment l’utiliser ? Jeudi 29 novembre, lors du dernier petit déjeuner RSE de l’année, Virginie Désert-Beurton, dirigeante de Valeurs&Co, a apporté des éclairages aux entreprises présentes. Echanges de pratiques et pistes de réflexion étaient au rendez-vous.

 

Le numérique au service du développement des compétences

 

En matière de formation et d’apprentissage, le numérique se veut facilitant. Ainsi, le savoir de l’entreprise peut s’organiser grâce à des outils de knowledge management. Des dispositifs au service de la montée en compétences tels que l’e-learning et la réalité augmentée et virtuelle ont aussi déjà fait leurs preuves. Le serious game permet, quant à lui, d’introduire du jeu dans les parcours d’apprentissage. Son côté ludique favorise la participation des collaborateur.trice.s et permet de jouer sur leurs émotions.

Tous ces outils que nous utilisons déjà ou très bientôt doivent être mixés afin de s’adapter à tous les profils au sein de l’organisation. Car si l’ensemble de l’entreprise réalise le même test pour mesurer la maturité numérique des collaborateur.trice.s, les formations doivent se marier avec les différents métiers et niveaux des utilisateurs.

Le numérique représente également une aide à l’évaluation des compétences. Il est capable de capter les savoirs et compétences développés par les salarié.e.s en dehors de leurs missions initiales et de faire émerger un vrai panel d’atouts et de compétences disponibles dans l’entreprise.

Toutefois, Virginie Désert-Beurton nous alerte sur la question de l’utilisation des différents outils et logiciels dans ce processus d’évaluation. La limite reposerait sur la conception de l’algorithme. Il est en effet pensé, écrit et codé par des humains; des biais sont donc intégrés dès sa création. D’où une attention très particulière à porter sur les indicateurs de référence insérés dans l’outil.

L’intervention de Virginie se poursuit en abordant le lien entre la gestion des talents, leur détection et le numérique. Celui-ci sert par ailleurs à la mobilité et la gestion des carrières à travers la visualisation des parcours internes, au télétravail ou au nomadisme.

 

Numérique et qualité de vie au travail

 

Grand enjeu du monde du travail, la qualité de vie au travail repose sur des caractéristiques objectives et sur la perception de chacun. Il est utile d’avoir recours aux outils numériques afin d’agir sur la circulation de l’information, les conditions de travail, le relationnel, l’équilibre entre vies professionnelle et personnelle ou encore l’organisation du travail.

Avec des objectifs propres (échanger, maximiser la veille, stimuler la créativité …), de nombreuses entreprises se structurent autour d’un Réseau Social d’Entreprise. Outil au service de la QVT, il s’avère toutefois inefficace s’il n’a pas été correctement pensé, si les salarié.e.s n’ont pas été impliqué.e.s dans sa conception et/ou s’ils ne sont pas accompagné.e.s dans le changement. Sa mise en place nécessite ainsi une réflexion profonde et collective ainsi qu’un accompagnement afin qu’il ne se superpose pas aux outils déjà existants et qu’il puisse servir son objectif premier.

« Comment mettre le numérique au service du développement des compétences et de la qualité de vie au travail ? »

Le numérique, responsable et facilitateur de la transformation digitale

 

Dans les années à venir, l’impact des technologies numériques sur le travail dépendra de la faculté des collaborateur.trice.s à intégrer les compétences requises et de l’efficacité des systèmes de formation et d’accompagnement. Le numérique se diffuse à l’ensemble de l’économie et des fonctions de l’entreprise et son système ne marchera que s’il est collectivement porté par tous.

« Le numérique est un outil permettant d’inventer de nouveaux modèles productifs et organisationnels. Charge à nous de les identifier et de tendre vers ceux qui nous semblent collectivement préférables. »

La Fabrique (Numérique et emploi : Quel bilan ?)

 

Merci à la WISE’Factory d’avoir accueilli ce rendez-vous.