Le bien-être au coeur de la recherche d’emploi

Depuis le 1er octobre, 8 chercheur.se.s d’emploi bénéficient d’un accompagnement renforcé mis en place par FACE Angers Loire. Chaque jour, ils participent à des ateliers collectifs et individuels animés par des professionnel.le.s d’entreprise. La quatrième semaine est l’occasion d’aborder le sujet du bien-être et d’échanger à propos d’un équilibre de vie qui peut être bouleversé en période de recherche d’emploi.

Faire place au bien-être lors de sa recherche d’emploi

 

Lundi 22 octobre, Charlotte Prunet, dirigeante de S’Capad Santé, a animé l’atelier “Recherche d’emploi et équilibre de vie”.

9h, la journée débute pour les participant.e.s mais déjà, ils abordent la question du sommeil. Charlotte Prunet illustre alors les différentes phases de sommeil et moments de repos à travers le schéma du train de l’endormissement. Un moyen de les sensibiliser au fait que dormir ne signifie pas forcément se reposer.

Et de faire le pont avec la question du stress engendré par la recherche d’emploi. Cette situation peut, en effet, impacter la qualité de l’endormissement et du sommeil. D’où la nécessité, pour la professionnelle, de prendre du temps pour soi et de faire une activité source de bien-être. Lire un livre, se promener, faire du sport, s’adonner à une activité qui fait du bien se présentent alors comme des moyens de se décharger de ces tensions.

A côté des moments de détente nécessaires, l’alimentation apparaît également comme une condition de bien-être. A travers un exercice dans lequel les candidat.e.s doivent replacer des plats sur un graphique, Charlotte Prunet évoque la nécessité de bien manger. Elle recommande ainsi de garder une alimentation saine pour être plus efficace.

Cet atelier a permis à nos chercheur.se.s d’emploi d’intégrer que « Le plus important, c’est le plaisir et votre qualité de vie ».

 

Un après-midi sous le signe de la bienveillance

 

Après le bien-être (et une pause déjeuner), place à la bienveillance avec Carine Moreau, conseillère en image. Une habituée de l’action puisqu’elle intervient, bénévolement, dans le cadre de l’accompagnement à l’emploi dédié aux 45 ans et + depuis la première édition, en 2016.

13h, les candidat.e.s sont invité.e.s à prendre un café afin de faire connaissance. Mais, le conseil en image, qu’est-ce que c’est ? Pour expliquer son métier, Carine Moreau adresse un clin d’oeil à une célèbre brésilienne et son “Ma chérie”. Elle leur demande ensuite de remplir un document (couleur des yeux, teint, cheveux, etc.) pour aborder le sujet de la couleur.

Durant cet atelier, exit les tables, la conseillère en image installe un cercle cosy avec des chaises. Elle est également venue avec deux miroirs et des tissus colorés. L’atmosphère est propice aux échanges sincères et aux partages d’expériences à propos du changement de vie professionnelle (et personnelle). “Il faut se dire que la vie, c’est comme des chapitres à écrire, il faut remettre du positif malgré nos histoires. Nous avons tous vécu des hauts comme des bas.” souligne Carine Moreau face à une personne qui n’avait plus confiance en la vie.

Des paroles bienveillantes qu’elle utilise également quand il s’agit d’expliquer comment s’habiller pour aller à un entretien. Le but étant de choisir une tenue qui met le.la candidat.e en valeur physiquement et professionnellement. Elle souligne alors l’intérêt de se renseigner sur les codes vestimentaires de l’entreprise et celui de … la colorimétrie !

 

 

Un candidat est invité à s’asseoir en tenant un miroir. La conseillère en image porte plusieurs tissus près de son visage afin d’analyser les couleurs s’accordent au mieux avec son teint. Laquelle éclaire davantage ? Le but de la colorimétrie est ainsi de voir ce qui reflète le visage, ce qui l’illumine.

Dans la continuité de ceux basés sur la confiance en soi, l’atelier “Conseil en image” vise à accompagner les participant.e.s dans une démarche de mise en valeur. Au delà du processus de recherche d’emploi, il met l’accent sur l’humain.

 

Cette action est cofinancée par le Fonds social européen dans le cadre du programme “emploi et insertion” 2014-2020. Avec le soutien d’Angers Loire Métropole et de l’ALDEV.

De la responsabilité éducative des entreprises

Novembre est une période charnière pour des centaines de collègien.ne.s angevins qui s’apprêtent à fouler le sol de l’entreprise dans le cadre d’un stage découverte. L’occasion d’aborder le sujet de la responsabilité éducative des entreprises. Comment mieux impliquer les entreprises en tant qu’acteurs dans l’éducation ? Le think tank Vers Le Haut, a publié un rapport “ Manifeste pour la responsabilité éducative de l’entreprise” qui propose des idées et actions pour aller dans ce sens.

 

Des recommandations parties d’un constat

 

  • Jeunes, parents et chefs d’entreprises estiment que l’entreprise n’est pas suffisamment impliquée dans le système éducatif.
  • 1 chef d’entreprise sur 5 considère que le système éducatif est adapté au monde du travail.
  • Seulement 29% des jeunes considèrent que les entreprises leur font suffisamment confiance.

 

Ces chiffres (issus du baromètre Jeunesse&Confiance, 2017) illustrent l’important écart entre les jeunes et le monde de l’entreprise. Une distance qui, selon le rapport, engendrerait un taux de chômage élevé, une désorientation, un mauvais discernement des talents et des compétences.

 

A ce constat s’ajoute que les jeunes attendent des entreprises qu’elles agissent et qu’elles ne soient pas simplement des parties prenantes, face aux grands défis du monde tel que celui de l’Education. En effet, 83% des millenials considèrent que les entreprises doivent s’engager dans la résolution des problèmes de société.

 

De son enquête, Vers Le Haut tire deux enseignements. Si les entreprises ont déjà développé des actions à fort impact éducatif, ces dernières ne sont toutefois pas coordonnées et ne s’inscrivent pas dans une vision stratégique de long terme.

“Le rôle éducatif des entreprises n’est pensé ni par les entreprises, ni par les acteurs du monde éducatif”.

 

De la bonne volonté à la vision stratégique

 

Pour que les entreprises affirment leur position d’acteurs clés de l’éducation et qu’elles se saisissent de leur responsabilité éducative, Vers Le Haut à identifier 10 points d’impact potentiels de l’entreprise dans l’éducation.

 

Zoom sur des initiatives existantes

 

En matière d’orientation, le Think Tank propose des mesures en faveur de l’accueil des stagiaires de troisième et d’évaluation de la satisfaction des élèves mais également pour la connaissance des métiers à travers des interventions dans les établissements scolaires. Dans ce cadre, FACE et ses entreprises engagées participent à la découverte des métiers techniques et industriels avec Teknik. Le programme s’articule entre immersion dans des univers industriels et techniques, rencontres avec des collaborateurs et collaboratrices d’entreprise et conception de projet.

En terme de participation à la formation initiale, les propositions sont orientées vers l’apprentissage et les dispositifs de formation. L’occasion de citer les initiatives d’entreprises qui possèdent leurs propres écoles de formation et celles qui participent à la co-construction de ces dispositifs.  Sur le territoire angevin, les entreprises s’engagent pour l’initiation des collégiennes aux métiers et usages du numérique à travers le programme Wi-Filles.

 

Pour découvrir d’autres initiatives existantes ainsi que les idées et propositions de Vers le Haut, nous vous invitons à parcourir le ‘Manifeste pour la responsabilité éducative des entreprises”, un bel ouvrage qui donnera des clés aux entreprises pour s’engager en faveur de l’Education.